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(FR)

3 textes : 3 cartes blanches

02/07/2020Benoit Moritz
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Alors que nous étions encore tétanisés par la situation que nous vivions, le confinement et la limitation des déplacements a été pour moi une période foisonnante d’échanges avec des amis, collègues, scientifiques et de lectures croisées et enrichissantes sur les rapports oubliés que l’urbanisme et l’architecture avaient historiquement entretenus avec des situations de crises et de pandémies.

Le texte de l’architecte franco-suisse de Philippe Rahm publié le 10 mars 2020 dans la revue en ligne AOC « Le retour à la normale » a été révélateur du moment singulier que nous vivions.

Rapidement, j’ai ressenti le besoin d’écrire et de rédiger (avec d’autres qui les cosignent) une série de cartes blanches que je m’efforcerai de publier dans la grande presse. A côté des virologues, économistes et sociologues à qui la presse ouvraient grand ses pages, il me semblait important d’introduire dans le débat public les enjeux urbanistiques, territoriaux et architecturaux.

Les messages véhiculés par celles-ci évoluent au fur et à mesure de leur publication, mais prennent toutes les trois comme point de départ l’enjeu des inégalités sociales face à la pandémie, vécues à travers la question du logement et du rapport au territoire.

Alors que très rapidement des premières mesures de libération de l’espace public via des aménagements relevant de l’urbanisme tactique sont prises et mises en œuvre, la question du vécu du confinement considéré à travers le prisme de l’habitat est globalement absente des discours politiques.

Or l’histoire nous rappelle que l’architecture du logement a connu d’importante évolutions spatiales en s’appuyant sur l’enjeu de la lutte contre les épidémies et que de nouvelles formes d’urbanisation ont été créées dans ce cadre (pensons au modèle de la cité jardin diffusé par E.Howard à la fin du XIXème siècle, voir plus loin, aux formes d’urbanisation résidentielles conçues à Barcelone par l’ingénieur Cerda en réaction aux épidémies de choléras qui avaient frappé la ville dans la première moitié du XIXème siècle).

Alors que le déconfinement se poursuit, l’initiative « Desired Space » est l’occasion de mettre en valeur ce travail de vulgarisation qu’il m’a semblé nécessaire de réaliser à un moment.

  • La première carte blanche « Pour un Plan bruxellois de relance urbaine » propose de considérer la période de confinement comme un intervalle de temps révélant en négatif et par la contrainte une série d’apprentissages permettant de rendre la ville plus résiliente ;

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  • La deuxième carte blanche plaide pour une meilleure prise en compte des écosystème territoriaux et la véritable mise en place d’une politique de la ville en Wallonie ;

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  • La troisième carte blanche trace des pistes de réflexions par rapport à l’enjeu Nature en Ville et plaide pour l’émergence d’un nouveau modèle urbain rendant compatible le cultivé et l’habité.

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Bonne lecture.

Benoit Moritz
MSA